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23 décembre 2010 4 23 /12 /décembre /2010 21:32

  

  

Retenez votre soirée du lundi 27 décembre pour une soirée sur le Ladakh, à partir de 21h, à l'Espace OLCA, dans le but d'aider 2 jeunes réalisateurs ladakhis qui ont tout perdu lors des inondations du mois d'août.

 

 

 

 

MIGCHOU POSTER fRENCH-1-MIGCHOOU (L'eau des yeux)
film ladakhi

de STANZIN GYA & ZANPO SERTHI
 

 

1h 30 - VO sous-titrée en français
Production HIMALAYA FILM STUDIO - LEH

Prix de l'entrée : 5€   + boîte à dons
(intégralement reversés aux réalisateurs)

 

 

 

 

 

 Sonam est le fils de Yangskit et de Paljor, deux parents aimants et désireux de lui donner la meilleure éducation possible. Yangskit meurt de maladie et fait promettre à son mari de tout faire pour que Sonam reçoive la meilleure éducation, et devienne un homme instruit,...un sage.
Paljor se remarie une dizaine d'année plus tard
avec Kunzès qui va tout de suite considérer Sonam comme "garçon de ferme", ne lui donnant que des ordres de travail et ne lui permettant pas d'aller à l'école. Tashi naît de ce second mariage, et lui aura toutes les facilités pour étudier. Sonam tombe malade de trop travailler. Le docteur, à cette occasion, apprend à Tashi que Sonam est son demi frère. Tashi est pris de remords et essaye de comprendre ce "grand frère" méconnu. D'une longue discussion entre eux naissent, amour, complicité, et respect mutuel.

 
LES REALISATEURS : Deux jeunes hommes, nés dans des petits villages d'éleveurs isolés du Ladakh...
 ZANGPO SERTHI :

31 ans, ainé d'une famille très pauvre du village de Serthi, il est resté plusieurs mois dans le coma; puis paralysé suite à un très grave accident lorsqu'il avait 15 ans. Amputé d'un bras, il savait qu'il ne pourrait plus prendre part aux travaux de la ferme familiale. Il traverse deux années de désarroi et, n'acceptant plus d'être "un bébé et un roi" au sein de sa famille, il quitte son village et va à la ville. Il essaye de travailler dans une boutique et "commence à se faire du cinéma et de la musique dans sa tête".
Une volonté et une créativité hors du commun ont fait de lui, 15 ans plus tard, un réalisateur, musicien, compositeur, célèbre dans sa ville, apprécié au Ladakh et même dans l'état du Jammu et Cachemire.
STANZIN GYA :
33 ans, cadet d'une famille de six enfants, agriculteurs et éleveurs aux confins du "Changtang" (Hauts plateaux à 5000m d'altitude), il passe une grande partie de son enfance et de son adolescence à garder les yacks et les chèvres "pashmina"  de sa famille sur les plateaux. Quand un jour, il annonce à sa mère son désir d'être cinéaste, elle le regarde comme un extra-terrestre !
Il rencontre alors le directeur du S.E.C.M.O.L. (une ONG Ladakhie dont un des but est de permettre des scolarisations qualifiantes aux jeunes Ladakhis motivés) et Stanzin y passe sept ans. Ses qualités et ses dons sont remarqués et il bénéficie alors d'une formation spécialisée en audio visuel à Delhi où il devient "Bachelor of Arts" 

L'histoire d'une rencontre :
L'âge, les milieux sociaux, les histoires personnelles, les difficultés de vie, les désirs professionnels communs, ont réuni, il y a six ans, Stanzin et Sangpo.
Ils fondent "HIMALAYA FILM STUDIO", empruntant aux amis, vendant des moutons...Ce sont des années de "galère", mais tous les deux veulent faire de leur vie quelque chose d'utile pour leurs villages, et refusent la vie facile de "fonctionnaire d'état".
Zangpo écrit les scénarios des films, les musiques, les chansons. Stanzin est à la caméra, tourne et monte les images. Les acteurs sont tous des Ladakhis, bénévoles, non professionnels (ça n'existe pas là-haut...!!) qui font ça avec leur coeur, et pour qui c'est une incroyable aventure aussi.
MIGCHOOU est leur second film. Il rencontre un immense succès tant à LEH (la ville) que dans les petits villages, où ils le diffusent dans une petite camionnette équipée d'un écran et d'un groupe électrogène.
C'est un film ÉTONNANT, DÉROUTANT, profondément marqué par la "double culture" des deux réalisateurs, nés dans une culture "Tibétaine" de l'Himalaya, mais formés à la culture indienne de Delhi et de "BOLLYWOOD" :
Les moments chargés émotionnellement sont toujours pudiquement chantés par les acteurs, mais les images sont tournées dans les paysages fascinants du haut Ladakh, dans les déserts de haute altitude. L'amour de leur culture et de leurs villages est le fil conducteur de leurs films.

Pour la première fois en France, une fiction "bollywoodienne" ladakhie sur la vie quotidienne d'un enfant qui perd sa mère.
A ne manquer sous aucun prétexte si vous aimez la culture Tibétaine et l'Himalya.

 

 

 

Soirée proposée par Christiane Mordelet , présidente de l'association "Tisser la paix", travaille avec le Ladakh depuis 30ans ; elle est également réalisatrice et a fait quelques films pour FR3.
Depuis 3 ans , elle travaille avec 2 jeunes réalisateurs ladakhis qui ont créé une petite société de production  "Himalaya Film Studio" à LEH ; ils employaient 5 jeunes et faisaient travailler plus de 20 familles quand ils tournaient une fiction.
Le studio a pris l'eau dans la nuit du 5 au 6 août et le remettre en état en y installant l'électricité solaire leur coûterait entre 7000 et 10000€.  



 

 

 

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Published by Association Lions des Neiges Mont-Blanc - dans Archives
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Texte Libre

 


"Quels que soient votre vénération pour les maitres tibétains
et votre amour pour le peuple tibétain,
ne dites jamais de mal des Chinois.
Le feu de la haine ne s'éteint que par l'amour
et, si le feu de la haine ne s'éteint pas,
c'est que l'amour n'est pas encore assez fort."

Sa Sainteté le XIVème Dalai Lama

 

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